En Australie, nous avons découvert le Workaway. Une manière de voyager en travaillant, tout en rencontrant des locaux et sans rien dépenser. Nous t’avons d’ailleurs raconté notre première expérience de Workaway à Perth, que nous avions adoré.
C’est sur le même principe que nous avons proposé notre aide à Mandy et ses kangourous lors de notre passage à Kununurra. À la base, nous devions l’aider que ponctuellement un soir et finalement, nous y sommes restés 3 semaines !
Maintenant que je t’ai bien mis l’eau à la bouche, je te raconte tout de notre expérience de volontariat dans un refuge de kangourous. En Australie bien sûr.

Volontariat dans un refuge de kangourous
Nous sommes arrivés chez Mandy un peu par hasard lors de notre road trip de Perth à Darwin. Une amie qui avait fait le tour du Western Australia peu de temps avant nous, m’en avait parlé. Pourtant, le refuge de kangourous est sur WikiCamps (application indispensable pour un bon road trip en Australie). Mais bon, perdu au milieu de Kununurra, on n’y fait pas forcément attention.
Kununurra, petite ville du Western Australia
Nous arrivons à Kununurra en milieu de journée. Nous contactons Mandy pour savoir si nous pouvons passer dans la soirée pour lui donner un coup de main.
Kununurra (un peu plus de 5 000 habitants) est une ville du grand nord de l’Australie Occidentale. Elle est située à l’Est de la région des Kimberleys, près de la frontière avec le Northern Territory. C’est la plus grande ville au nord de Broome, dans le western Australia. La plupart des habitants sont aborigènes, ou issus de familles aborigènes.
Mis à part un très beau lac et un minuscule parc national, le Mirima National Park, il n’y a pas grand chose à y faire. En réalité, cette région est surtout connue des backpakers venus pour faire leurs fermes.



Kangaroo Haven Wildlife Rescue
Le refuge se trouve à la sortie de la ville. Au milieu du bush, Mandy accueille des animaux sauvages en tout genre et plus particulièrement des kangourous, depuis près de 15 ans.
Elle ne reçoit aucune subvention de l’état australien ou des commerces environnants. Elle fonctionne uniquement sur le bénévolat et les donations.
Mandy et Marc sont Anglais, installés en Australie depuis très longtemps. Il y a 15 ans, après avoir malencontreusement percuté un Red Kangourou, elle a récupéré le bébé dans sa poche. Elle a commencé par recueillir des petits kangourous dans son appartement.


Devenant de plus en plus important pour eux, en 2011, ils ont décidé de construire un grand espace pour en accueillir encore plus. Cela leur permet aussi de ne pas avoir à refuser les animaux blessés apportés par les gens du coin.
Le refuge recueille tous les animaux blessés que les habitants amènent à Mandy. À part les kangourous, on y trouve de nombreux oiseaux, des perroquets, des loriquets, des kookaburras, des faucons, des poules, un émeu (qui se prend pour une poule, puisqu’elles l’ont élevé !), des oies que Mandy a sauvé de la décharge, des lapins…
En plus des animaux personnels de Mandy et Marc comme leurs 3 molosses (un quatrième est venu agrandir la famille depuis !), son petit perroquet et ses petits opossums Sugar Glider.
Chacun des animaux a sa propre histoire. Mandy la connaît par coeur et prend du plaisir à la raconter aux touristes qui viennent les voir chaque soirs.

Mandy, une superwoman
Mandy est une « hard workeuse » comme on dit ici. La journée, elle travaille dans une école, elle est assistante maternelle. Le soir venu, sa deuxième journée peut commencer…
Elle s’occupe de ses « bébés » tous les matins avant d’aller travailler, ainsi que tous les soirs. Tous les jours a 5h du matin elle nourrit les plus petits kangourous, et les volailles.
Les tous petits doivent être nourris une troisième fois dans la journée, elle le fait le soir tard avant d’aller se coucher. Les bébés doivent être nourris 4 à 6 fois par jours ! Un vrai travail à temps plein. Au moment où nous y étions (et c’est régulièrement le cas), elle avait un tout petit qu’elle devait amener avec elle à l’école pour le nourrir toutes les 3h. Pour le plus grand plaisir de ses élèves !
Les kangourous adultes ne sont nourris que le soir, en même temps que tous les autres.
Le soir, il faut également tout nettoyer et ramasser les crottes des kangourous, changer l’eau des bassins et arroser les arbustes pendant la saison sèche. Ainsi que s’occuper de tous les autres animaux qui ne sont jamais délaissés.

Pourquoi y a-t’il autant de kangourous à sauver ?
Mandy ne recueil que les bébés kangourous, pour une raison simple : les kangourous adultes sont trop sauvages, ils ne se laisseraient pas soigner et mourraient à cause du stress.
Les bébés kangourous recueillis, sont très souvent des orphelins retrouvés dans la poche de leur mère accidentée sur le bord de la route, ou tuée par des chasseurs. Vérifier les poches des kangourous accidentés est d’ailleurs un réflexe adopté par de nombreux Australiens respectueux de ces animaux.
Les Joeys (bébés kangourous) recueillis ainsi, viennent de vivre une expérience traumatisante. Les plus âgés sont les plus difficiles à aider, car ils sont très peureux du fait qu’ils aient connu la vie sauvage.
Le kangourou reste un animal sauvage, l’amener à faire confiance à l’être humain est un processus qui prend du temps et qu’il faut respecter. Pour les rassurer, ils peuvent rester toute la journée dans une poche en tissu moelleuse qui leur rappel la poche de leur mère.
Il faut savoir que les bébés kangourous sont nourris au lait et restent dans la poche de leur mère pendant 2 ans (l’âge adulte) !



L’organisation du refuge
Les plus petits kangourous, ceux qui doivent être nourris entre 4 et 6 fois par jours restent avec Mandy et Marc dans la maison. Il y en a en général 5 ou 6. Une fois moins craintifs, ils rejoignent la dizaine de bébés dans le premier enclos extérieur.
Une fois plus grand ils rejoignent le deuxième ou troisième enclos en fonction de leur « race ». Mandy essaie de ne pas mélanger les Wallabies, qui sont plus sauvages, avec les Wallourous et les kangourous qui sont beaucoup plus dociles et sujets au stress.
Il y a beaucoup plus de Wallabies (environ une vingtaine) que de kangourous (environ une dizaine). Dans ces deux enclos, les animaux attendent d’être suffisamment grands et autonomes pour être relâchés.
Il faut savoir qu’il est possible d’adopter un bébé kangourou et de le parrainer jusqu’à sa relâche. L’argent recueilli grâce à ce parrainage permet à Mandy de subvenir uniquement à l’alimentation de ce bébé jusqu’à sa remise en liberté.

L’enclos des tout petits

L’enclos des moyens
Des résidents permanents au refuge
Mandy dispose d’un quatrième enclos pour ses résidents permanents. Les Kangourous trop handicapés ne peuvent en effet pas être relâchés.
C’est la cas de Boss, que Mandy a récupéré au tout début. Devenu aveugle à cause du stress causé par le lait de vache, il ne peut malheureusement pas être relâché dans la nature. Depuis, Boss est malheureusement décédé à cause d’une piqûre d’araignée, c’était le doyen et l’amour de Mandy.
Les Kangourous dont la queue ou les pâtes sont trop fragiles, en cas d’attaque ou d’urgence, ne pourraient pas sauter pour s’enfuir et mourraient, ils sont donc aussi résidents permanents.

Boss, le doyen
La remise en liberté
L’objectif de recueillir des kangourous n’est évidemment pas de les garder, mais d’en prendre soin jusqu’a ce qu’ils soient prêts à repartir vivre dans la nature.
Depuis plus de 15 ans Mandy a relâché plus de 660 kangourous devenant suffisamment autonomes pour survivre dans le bush. Pour cela, elle travaille en étroite collaboration avec le département des parcs et animaux sauvages. En effet, on ne peut pas relâcher les kangourous n’importe comment.
Pour cela il faut tenir compte de la saison. Il n’y a pas de remise en liberté en saison sèche, car le kangourou, qui a été élevé en captivité ne saurait pas où trouver à boire et à manger.
Les Red Kangourous et les Euros sont souvent relâchés dans des parcs nationaux avec accès à un point d’eau, pour faciliter leur réinsertion dans la nature. Pour cela, il faut d’abord l’autorisation du département des parcs et animaux sauvages.
Les Wallabies sont relâchés immédiatement dans le bush alentour, car trop sauvages pour être transportés. Certains reviennent en saison sèche pour boire et manger car ils savent qu’ici il y a toujours un petit quelque chose pour eux.
D’autres vont encore plus loin. C’est le cas de Rosie qui revient chaque année, demandant a rentrer de nouveau dans l’enclos pour pouvoir nourrir correctement son nouveau bébé. Elle, elle est à l’hôtel, elle entre et ressort comme elle veut !

The Rock, Wallaby sauvage qui revient tous les jours pour prendre sa dose de nourriture.
Celui-là n’a même pas été sauvé par Mandy, quel opportuniste !
Notre expérience à Kangaroo Haven
Du volontariat, mais pas du Workaway
Mandy ne fait pas de workaway ou de HelpX, il n’y a donc pas de possibilité de se faire loger sur place. Elle veut préserver son indépendance et surtout permettre des moments de repos à son mari, Marc, qui travaille à temps plein dans une mine à 1000 km de là. On a bien essayé de la motiver après notre expérience, qui sait, un jour peut-être !
Nous sommes arrivés avec notre van pour la soirée et nous avons aidé Mandy comme convenu. Comme nous avons bien accroché, on est resté papoter jusqu’à la nuit tombée. Du coup, elle nous a proposé de rester dormir sur place !
Le lendemain, voulant repartir avant la tombée de la nuit nous ne pouvions pas faire de bénévolat avec les kangourous, alors pour lui rendre service nous avons nettoyer sa maison et la cage de son perroquet. Elle nous a finalement payé 100$ pour le travail fournit, nous avons remis 50$ en donation à son association. On est quand même finalement restés pour l’aider le soir venu ! Ben oui, moi je voulais revoir une dernière fois les petits kangourous !
Le soir même nous rencontrons Marc, son mari. Elle lui demande s’il est d’accord pour qu’on reste un peu pour l’aider. Réticent au début, il a changé d’avis après avoir partagé quelques bières avec Francis. Nous sommes finalement restés 3 semaines avec eux et avons vécu des moments incroyables dans leur famille.


Concrètement, on faisait quoi ?
Le lendemain matin, nous partons au marché avec Mandy et les bébés kangourous les moins peureux. Elle fait ça tous les dimanches pour récolter des donations et faire connaitre son projet aux touristes qui passent par là. Je me suis donc baladée avec un petit Joey dans les bras pour le montrer aux gens, leur parler de l’asso et les inciter à faire une donation.
Le matin Mandy s’occupait de tout, nous ne commencions à travailler qu’à partir de 16h. Il y avait 2 à 3 bénévoles réguliers qui bossaient dans les champs environnants et qui venaient certains soirs. Parfois, nous étions seuls.
Pendant que Mandy recevait les touristes en commençant par les cages des autres animaux, on préparait tout pour les accueillir auprès des kangourous pour le rituel du biberon.
Nos missions pendant ces 3 semaines
- Préparer les biberons pour tous les kangourous
- Nettoyer les enclos et espaces communs, ramasser les crottes
- Remettre des graines dans les bacs des kangourous
- Nettoyer les poches des bébés et changer les couvertures
- Laver le sol de l’enclos des bébés
- Nettoyer les abreuvoirs et remettre de l’eau propre dans tous les enclos
- Arroser les arbustes pendant la saison sèche
- Nettoyer et nourrir les oiseaux (sans se faire picorer !!)
- Ramasser les oeufs de poules et des oies et leur remettre des graines
- S’occuper des touristes et donner les explications aux nouveaux bénévoles
- Et bien sur, chouchouter les bébés kangourous et donner des biberons quand il n’y avait pas de touristes


Nous n’étions jamais assez nombreux car, il faut dire que c’est du travail. Il ne faut pas avoir peur de se salir !
Nous logions dans notre van, avec accès aux toilettes et à la salle de bain. Puis petit à petit, Mandy nous confectionnait aussi les repas du soir, essayant de s’approcher au plus de l’expérience de workaway dont on lui ventait les mérites.
On finissait donc nos soirées avec Mandy et Marc autour d’un diner. Et avant d’aller se coucher, on donnait le biberon des tous petits en intérieur. Un moment privilégié.
Au final on bossait 4 à 5h par jour tous les jours. On faisait parfois des heures sup, mais c’est parce qu’on le voulait bien ! Moi j’ai pas besoin de me faire payer pour donner un biberon à un Joey tout mignon ! Et toi ?
Pour aider Mandy dans l’accueil des volontaires et éviter qu’elle perde du temps, nous avons mis en place des fiches techniques pour chaque enclos. Ça a super bien marché et ça a beaucoup aidé Mandy quand nous sommes partis.
Nous l’avons aussi aidé pour se développer et se faire connaître, en lui donnant des conseils pour sa communication. On l’a invité à développer sa page facebook. Depuis, elle s’est même mise à Instagram ! Elle avait malheureusement déjà payé quelqu’un pour lui faire son site web. On lui a également refait son visuel pour l’aider à récolter plus de donations. Bref, on a laissé un peu de nous à Kangaroo Haven ☺️



Ce qu’on a appris des kangourous en travaillant avec eux
Le kangourou est l’emblème de l’Australie, mais il est malmené par certains Australiens. Les fermiers les détestent et leur tirent dessus car, ils détruisent toutes leurs cultures. Certains Australiens font même des concours à celui qui aura écrasé le plus de kangourous avec sa voiture… Heureusement, il y a des gens comme Mandy et Marc qui les aiment, et ils le leur rendent bien !
Le Kangourous est un animal très peureux, le stress peut lui être fatal… Quand un kangourou est frappé par une voiture, s’il ne meurt pas immédiatement de ses blessures, il mourra très rapidement du stress causé par l’accident. S’il ne meurt pas, il finira aveugle… Car oui, le stress les rend aveugles…
Pour rassurer les bébés kangourous, on leur fabrique des poches qui leur font penser aux poches de maman et dans lesquelles ils se sentent en sécurité. Un petit Joey à besoin de beaucoup d’attention, et de patience, sans quoi il se laisserait facilement mourrir de faim et de soif.
On a appris aussi que le kangourou avait de nombreuses intolérances alimentaires. On savait déjà qu’il fallait éviter de donner du pain au kangourou qui ne supporte pas le gluten, mais on a apprit qu’il était aussi intolérant au lait de vache. Le stress causé par le lait de vache à un bébé kangourou peut le rendre aveugle.
On a aussi appris que les kangourous adorent ce qui est salé. Ce qui fait qu’ils peuvent passer leur temps à te lécher les bras ou les jambes quand tu t’occupent d’eux ! Ben oui, on est dans le Nord de l’Australie il fait pas loin des 35°C quotidien, et la transpiration c’est bien salé !
Dernière chose, le kangourou grandit toute sa vie ! Oui oui, toute sa vie. Du coup quand tu vois un très grand kangourou ou encore plus, un grand wallaby, tu peux déjà te dire que c’est surement un adulte très avancé.



Nos meilleurs souvenirs
Ah ça, des meilleurs souvenirs au refuge, on en a un paquet ! Dès notre arrivée nous sommes tombé amoureux de Mandy et de son « no worries » way of life !
Nous avons tellement accroché qu’elle a donné mon nom à un petit Joey d’à peine 6 mois, qu’elle venait de recueillir. La petite Lilly a été retrouvée dans la poche de sa mère, les deux pattes arrière fracturées ainsi qu’un avant bras et le bassin. Mais Lilly était une battante, on l’a vu progresser pendant ces 3 semaines. Depuis, elle se porte très bien !
Peu de temps après, elle a donné le nom de Francis à un Tony Frog Mouth. Un oiseau au regard un peu particulier et assez sauvage. Il était tout petit, il fallait le nourrir à la becquée comme sa mère… C’était une sacrée expérience !

La petite Lilly

Francis, le Tony Frog Mouth
Dans la maison, il y avait en permanence 5 à 6 joeys, c’était vraiment rigolos de les voir sauter à travers toute la maison et glisser sur le parquet avec leur pattes trop grosses ! De se faire lécher les orteils pendant que t’es en train de faire la vaisselle !
Mandy et Marc sont des personnes incroyables au grand coeur. Froid de prime abord, Marc s’est révélé très affectif et était très touché de l’aide que nous avons pu apporter à Mandy pendant ces 3 semaines. Pour preuve de leur confiance, ils nous ont laissé leur maison et tous les animaux pour un week-end entier, avec consigne d’en profiter et d’inviter des amis si on voulait ! Elle nous avait même préparé un méga curry de légumes juste pour nous et on a pu profité du jacuzzi, qu’elle a nettoyé pour l’occasion ! Classe non ?
Pour l’anniversaire de Francis, Marc lui a offert un méga pack de bière, et ils nous ont même offert le resto en amoureux 💗. Marc à même payé du bois à Francis pour qu’il puisse terminer l’aménagement de notre van, tout en profitant de son énorme atelier et de ses outils !
Nous avons pu assister à la remise en liberté de 6 wallabies, juste en soulevant la clôture, car trop sauvages pour être attrapés. Certains reviennent régulièrement manger et boire à quelques pas de nous.
Le point fort de notre séjour
Notre plus beau souvenir restera surement la remise en liberté de 4 Euros à Zebra Rock Mine. Nous avons dû les « droguer » pour pouvoir les faire monter dans la camionnette, sauf la plus docile. À l’arrivée, 3 sont partis tranquillement vers leur nouvelle maison. La 4ème a malheureusement mal réagit à la drogue. On a dû la ramener avec nous à la maison…
Avec ces kangourous Mandy allait atteindre les 600 kangourous relâchés depuis 13 ans. Elle en restera finalement à 599, mais a bien augmenté ce chiffre depuis !
C’était une remise en liberté très importante pour elle. Depuis le début de l’aventure, elle pouvait compter sur l’aide de sa meilleure amie Marikje. C’était symbolique pour elle d’arriver à ce nombre rond pour leur dernière relâche ensemble. Marijke partait vivre à l’autre bout du pays quelques jours plus tard.



D’autres refuges de volontariat
Il existe de nombreux autres refuges ou « wildlife sanctuaries » en Australie. Je n’ai pas entendu de très bons échos sur certains, qui prennent les bénévoles pour des travailleurs gratuit en leur demandant un travail de titans et sans respecter les obligations de cet échange.
Pour les trouver il suffit de regarder les annonces sur HelpX ou Workaway
Horizons Wildlife sanctuary à Agnès Water : Sur WikiCamps. Ce refuge est payant, l’argent aide à financer le refuge
Refuge au Sud-Ouest de Darwin
Refuge à Coober Pedy, Sud de l’Australie
HelpX à Kuranda. C’est celui-ci, en particulier, que je déconseille. J’en ai eu de très mauvais retours. Les propriétaires sont désagréables et exploitent les volontaires en leur imposant des horaires de travail de 7h30 à 23h. Et si tu te plains ou que tu fais pas l’affaire, tu es viré… L’expérience auprès de kangourous ne vaut quand même pas autant de sacrifices…
Notre expérience de volontariat dans un refuge de kangourou à Kununurra, restera pour nous la plus belle expérience que nous ayons vécu en Australie. Au delà de notre travail avec les kangourous, nous y avons trouvé une famille avec qui nous sommes encore régulièrement en contact depuis. Ça a été très dur de les quitter…
Alors, ça te tente une expérience comme celle là ?
J’espère que tu auras appris des choses sur les kangourous et je te remercie si tu es arrivé à lire jusque là !!
En attendant je te laisse avec notre vidéo du Western Australia, dans laquelle tu pourras voir des images de notre expérience auprès des kangourous 🙂
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Super article, sa donne bien envie !
Du coup si ce refuge ne prend d’habitude pas de volontaires, comment vous avez fait pour le trouver et rentrer en contact avec lui ?
C’est vrai que j’ai aussi entendu beaucoup de mal sur le volontariat en Australie, des propriétaires qui retiraient leur passeport aux volontaires pour en faire des esclaves, surtout dans les endroits isolés d’où il n’est pas possible de partir quand on veut …
C’est bien de citer les noms des mauvais établissements pour aider les futurs volontaires !
Merci 🙂
En fait ce refuge prend des volontaires à la journée ou sur de plus longues périodes, mais ce sont des volontaires qui sont logés par leurs propres moyens en ville et qui viennent le soir uniquement. On est entré en contact avec lui via l’application wiki camps. Pour ce qui est des mauvais établissements, les noms circulent souvent entra backpakers en Australie, mais quand tu en fait les frais il ne faut surtout pas hésiter à en parler pour éviter aux autres de le subir aussi !