Nous avons quitté la Nouvelle-Calédonie depuis quelques temps maintenant, après y être restés un an et demi. Juste assez pour pouvoir faire un point sur notre vie là-bas, et te dire pourquoi je n’ai pas aimé vivre à Nouméa.
Dans notre article Un an déjà, nous faisions déjà un premier point sur nos ressentis. Pas facile de parler de ce qui ne nous plaît pas alors que tout le monde pense que nous sommes au paradis…
Je t’entends déjà… « Mais celle-là elle ne fait que se plaindre ». Ou encore « C’est le paradis qu’est-ce que tu racontes ? »… Je t’arrête tout de suite, cet article ne concerne que MOI, mon ressenti, mes expériences.
Certains de ces ressentis seront partagés, d’autres non. Chacun vit sa vie et fait ses propres expériences en fonction de ses propres envies et de sa propre histoire. Sache tout de même que beaucoup de ces ressentis sont partagés par différentes personnes que nous avons rencontrées sur place. De différentes origines et avec différentes histoires de vie…
La Nouvelle-Calédonie c’est le paradis pour de nombreuses personnes. Mais attention, ce n’est plus l’eldorado que c’était, que ce soit au niveau du travail ou du niveau de vie.
Contrairement à certains qui arrivent ici un peu par hasard, j’ai sûrement un peu idéalisé ce pays avec les souvenirs de mon regard d’enfant. (Voir notre article sur notre décision de partir)
Je pense qu’on t’a suffisamment parlé de tout ce qui fait qu’on a aimé vivre à Nouméa. Maintenant on va te faire part de ce qu’on a un peu moins aimé !

Pourquoi je n’ai pas aimé vivre à Nouméa ?
Une mixité difficile
C’est un sujet très sensible, mais qu’on ne peut que remarquer quand on vient s’installer en Nouvelle-Calédonie.
Il y a peu ou pas de mixité entre les communautés, et trop de métropolitains sur Nouméa. Ceci se remarque énormément quand tu sors prendre un verre sur les baies. Pour sûr, tu ne croiseras pas beaucoup de Mélanésiens, quelques Wallisiens, encore moins d’Asiatiques… Bien que cette tendance soit au changement depuis quelques années.
Les Mélanésiens, les Wallisiens, les Caldoches, les Zoreilles… Chacun reste dans son coin sans vraiment s’intéresser à la culture de l’autre. Certains métropolitains ne connaissent pas un seul Mélanésien. Alors certes, on en rencontre dans les commerces ou au travail, mais cela reste des relations superficielles et difficile d’accès.
Ce n’est pas pour ça que je suis venue vivre en Nouvelle-Calédonie.

Pour se faire une idée de ce qu’ont les autres cultures à offrir, il faut souvent aller en brousse où se rendre sur les îles.
Là, tu pourras partager avec les Calédoniens leur culture, et essayer de les comprendre. Bien sur, à condition de ne pas rester dans son coin, au bord de la plage de son hôtel de luxe… Tout ça est bien loin de la vraie vie des gens des îles.
Perte de la culture
La culture Kanak n’est pas épargnée par la modernité.
Il est flagrant de voir les jeunes déserter les tribus et se désintéresser de la coutume. En ville, la coutume est quasiment inexistante, même si certaines familles arrivent à la maintenir difficilement. C’est dommage, car la culture mélanésienne est très riche et structurée.
La hiérarchie mélanésienne, qui fonctionne bien en dehors de la ville, est entachée par une identité complexe sous l’influence de la modernité.
Un désintérêt qui touche en premier lieu les jeunes qui rencontrent souvent des problèmes de déscolarisation, de violence, de délinquance ou d’alcoolisme. Bref, un équilibre bien difficile à trouver.
Heureusement il y a encore quelques « sages » qui permettent à la coutume de survivre, et à l’histoire de rester bien présente dans le cœur et la tête des gens.
Nous ne remercierons jamais assez Jules pour son temps passé avec nous, et d’avoir partagé avec nous un peu de son histoire.
Une situation politique incertaine
La situation politique est complexe en Nouvelle-Calédonie.
Elle est ternie par une histoire sanglante, dont les mélanésiens n’ont encore pas digéré le dénouement. Les stigmates de la colonisation sont omniprésents, et bien résumés par l’accord de Nouméa qui propose de trouver une solution politique entre les loyalistes et les indépendantistes, dans un « destin commun ».
Dans la réalité c’est bien plus compliqué. Fin 2018 sera voté un référendum d’indépendance, pour lequel seuls les calédoniens présents sur le territoire avant 1995 pourront participer.
Les relations sociales sont souvent tendues. Les esprits s’échauffent vite entre les forces de l’ordre et les jeunes en manque de repères.
Le pays retient son souffle… Et nous avec…
Dans l’attente d’une décision, tout le monde continue sa vie. 2018 reste dans les esprits, et il est difficile de s’investir quand on sait qu’on sera, un jour ou l’autre, renvoyé du pays.
C’est aussi ce qui fait que »ICI » ce ne sera jamais « Chez Nous »…
Quand j’entends des personnes qui sont là depuis plus de 30 ans me dire qu’elles ne se sentent pas chez elles et qu’elles savent qu’elles ne le seront jamais, je trouve ça triste…
Chacun à une place quelque part. À priori la nôtre n’est pas en Nouvelle-Calédonie, en tout cas pas dans ces conditions. (Il ne faut jamais dire jamais hein ?! La preuve, on est de retour ! )
Un racisme omniprésent
Oui, il faut le dire, je viens d’une ville en France assez protégée, et je n’ai jamais était confrontée moi-même au racisme.
Le racisme en Nouvelle-Caledonie n’est pas une légende, il existe et nous y avons été souvent confrontés.
Mais la spécificité ici, c’est que le racisme c’est de la part de tous et envers tous. Tout le monde déteste tout le monde ou presque. Caldoches (descendants de colons français), Mélanésiens, Wallisiens, Zoreilles (métropolitains)… C’est une des raisons qui fait que la mixité existe très peu en Nouvelle-Calédonie. Souvent sur le ton de la rigolade, mais parfois très dur à vivre…
Comme si les gens oubliaient d’où ils viennent…
Mais le pire de tout, et ce qui m’énerve au plus haut point, ce sont les métros qui insultent d’autre métros en leur disant de rentrer chez eux… Comme si les gens avaient oublié d’où ils venaient et qu’un jour eux aussi étaient passés par là… Non, tout comme nous, « vous n’êtes pas chez vous, et vous ne le serez jamais ».

Un petit rappel pour ceux qui l’auraient oublié : vous êtes considérés comme des touristes jusqu’à un an et un jour de présence sur le territoire.
Alors rappelez-vous par où vous êtes passés avant de critiquer, et respectez les locaux et ce qu’ils ont à vous offrir. Arriver avec ses gros sabots ne fait jamais avancer les choses dans le bon sens…
Une insécurité bien présente
Pour toutes les raisons que j’ai citées précédemment, on se sent souvent en insécurité en Nouvelle-Calédonie. Alors oui, ce n’est pas l’Afrique non plus (pour ce qui est des pays en guerre…), ou comme à Mayotte.. Mais je ne me suis jamais vraiment sentie en sécurité en centre ville, surtout la nuit.
Sans en faire une généralité, passée une certaine heure, quand l’alcool commence à couler, les esprits s’échauffent et il vaut mieux alors ne pas être dans le coin.
J’avoue que m’être fait « agresser » (tout s’est très bien fini, rassure-toi) à un arrêt de bus dès la première semaine sur le territoire, ne m’a pas aidé à être en confiance… On ne compte plus les faits divers, les incidents causés par l’alcool… Parfois même, ça touche des gens qui nous sont proches, rendant tout ça finalement bien plus réel, difficile à vivre et à accepter.
Souvent on n’ose même pas affirmer nos avis politiques concernant l’indépendance, enfin, simplement en parler et s’y intéresser, ne sachant pas comment va réagir la personne en face de nous (c’est du vécu et c’est pas cool…).
À tout cela s’ajoute l’insécurité routière. La Nouvelle-Calédonie détient un malheureux record de morts sur la route, ne figurant même pas dans les statistiques de la France. Un véritable stress à chaque fois que nous prenons la voiture. Même si les trajets sont courts, un accident est très vite arrivé, et ils sont souvent mortels…
Pour preuve, notre dernier trajet pour nous rendre à l’aéroport en Avril 2016, n’a pas échappé à la règle. Un dépassement très dangereux sans visibilité sur une ligne blanche juste devant nous, avec un accident sur la voie d’en face avec un motard à terre…
Une pollution récurrente
La Nouvelle-Calédonie est très en retard en ce qui concernent les questions écologiques.
Même si des efforts sont faits ces dernières années, c’est très difficile à mettre en place, et à changer dans l’esprit de tous.
Le tri sélectif se fait très peu ici. On nous prenait souvent pour des fous à avoir trois bacs de tri chez nous… Oui, le tri se fait sur « le caillou ». Peut-être pas autant que dans d’autres pays, et peut-être pas totalement et efficacement. En tous cas, les déchetteries à Nouméa sont ouvertes du lundi au samedi. Tu peux également trouver des bacs de dépôts un peu partout en ville. De plus en plus d’actions solidaires sont lancées partout et n’attendent que nous pour avancer.
De plus, il n’est plus rare d’entendre à la radio que telle ou telle plage est fermée pour cause de pollution à E-coli (le plus souvent dû à la surpopulation des baies). Je ne te parle pas des images désolantes sur les bords de plages les lendemains de grandes pluies. Il y a des poubelles partout. La plage n’est pas une poubelle, et ni les poissons ni les tortues ne mangent du plastique ou du papier…
À tout cela se rajoute la pollution de l’air que la SLN (Société Le Nikel) provoque chaque jour. Auquel s’ajoute les nombreux pick-up et 4×4, dont les Calédoniens sont fous. Tous plus polluants les uns que les autres et souvent tout aussi inutiles en centre ville…
Une vie très chère
Comme beaucoup de pays insulaires, la vie est chère en Nouvelle-Calédonie. C’est compréhensible. En revanche, ce qui l’est moins, ce sont les taxes exorbitantes qui existent sur le territoire, ainsi que certains monopoles exagérés. En effet, il y a parfois plus de 40% de taxes sur tout ce qui n’est pas produit en Nouvelle-Calédonie… Par exemple les taxes de sortie du territoire… Partir en vacances n’est pas donné à tout le monde.
Une inégalité importante dans la répartition des richesses
Ce qui me choque encore plus ce sont les grosses inégalités qui existent dans la répartition des richesses. Je ne vais pas me plaindre, je gagnais assez bien ma vie, mais j’ai du mal à comprendre les différences qu’il peut y avoir entre deux salaires et deux métiers parfois pas si différents. Le salaire minimum est plus faible qu’en métropole, pour une vie parfois jusqu’à 1,5 fois plus chère, avec des aides sociales quasi inexistantes (sachant que comme partout ceux qui en profitent sont souvent ceux qui en ont le moins besoin… mais ça c’est un autre débat !).
A Nouméa on peut passer d’un quartier aux grandes villas luxueuses genre Beverly Hills, aux squats en bord de route ou bien cachés dans les terres sans électricité, ni eau courante.
Bien souvent rien ne vaut la vie en brousse ou sur les îles où tout y est bien plus simple.

Des relations superficielles
Finalement, sur Nouméa, on a beau avoir tout le temps l’impression d’être en vacances, on entre vite dans une routine de vie comme en métropole. On sort souvent aux mêmes endroits, avec les mêmes personnes.
Les amitiés sont rapides, nombreuses, mais aussi souvent très superficielles.
On arrive tous ici pour une certaine raison, pour un temps certain ou non. Mais soyons honnêtes, rares sont les gens qui restent. Dans ces conditions, il est assez difficile de trouver sa place… Surtout quand on pense aux copains qu’on a laissés en France, et qui manquent à chaque instant.
Trouver des amis et créer un groupe soudé est assez compliqué. Nombreux sont ceux qui se ferment à la rencontre sachant que les gens sont voués à repartir un jour. Ou tout simplement par égoïsme de vouloir garder son groupe de copains pour soi !
En réalité, je crois que je n’ai pas aimé le fait d’avoir l’impression d’être toujours en France, mais à des milliers de kilomètres des gens qui nous sont chers. Beaucoup de distance, mais au final peu de dépaysement. Une erreur que nous avons faite, du fait de la sécurité de mon emploi. Si c’était à refaire, nous partirions plus rapidement en brousse ou sur les Loyautés. Alors oui, vivre à Nouméa c’est bien, mais il ne faut pas y rester enfermé.
Un tableau mitigé, qui ne nous a pas empêché de faire de super rencontres et de passer des moments incroyables.
Ce qui est sur, c’est que la Nouvelle-Calédonie c’est tout ça. Mais c’est aussi une incroyable douceur de vivre, des paysages à couper le souffle protégés du tourisme de masse. Des fonds marins splendides et préservés, la possibilité de faire des activités que vous n’auriez pas faites ailleurs.

La Nouvelle-Caledonie est un pays de contraste, mais c’est ça aussi 😉 qui fait son charme !
Cette expérience à définitivement changé notre vie, et malgré tout, la Nouvelle-Calédonie restera pour toujours dans notre coeur ! N’attends plus pour prendre la décision qui pourra changer la tienne !
Ce blog et les informations qu’il contient est 100% bénévole, nous prenons sur notre temps personnel pour répondre à chacun des mails que nous recevons. Si tu as apprécié les informations données, et nos conseils, tu peux nous aider à continuer à aider les futurs expatriés et voyageurs comme toi, en nous faisant part de ta reconnaissance sur Tipee. Merci !
Si tu as des questions ou juste pour nous faire un petit coucou, n’oublie pas de nous laisser un petit commentaire ça fait toujours plaisir 🙃
Tu as aimé cet article ? N’hésite pas à l’épingler et à le partager à tes contacts !

⏤ Rejoins nous sur Instagram ! ⏤
Difficile de donner un avis valable, car tout dépend des personnes que l’on va rencontrer sur le plan travail et vie privée. Le/les diplômes et la qualification joueront un ŕôle important. La musique et les arts aideront beaucoup. J’y ai vécu un peu plus de cinq ans, mais décidé de retourner en Europe, mes qualifications m’offraient beaucoup plus d’opportunités, y compris le Moyen Orient. Toutes les îles sont quasi comparables et rien n’égale le continent, comme je l’ai dit tout dépend de sa formation. Le seul avantage de la NC est son lagon, surtout si vous avez un bateau.
Les différentes races qui y habitent ne sont pas chez elles sauf les kanaques qui à mon avis obtiendront l’indépendance avant 10 ans. Cela ne veut pas dire que la vie deviendra infernale mais beaucoup de sociétés lèveront l’ancre, quant au Nickel, il y en a ailleurs.
Enchantée,
Âme des îles Loyautés.
Avant tout, merci à vous pour ce partage et à ceux qui vous ont répondu.
J’ai trouvé de la richesse à travers vos vécus, expériences, ressentis dans chacun de votre commentaire. Je respecte le vécu de chacun. Chacun à choisi ici en Nouvelle-Calédonie des chemins différend de l’autre pour connaître la Nouvelle-Calédonie. Que vous avez mal vécu ou bien vécu, l’importance ce que vous l’avez fait, vous êtes venu de loin et vous avez vécu ici chez nous; un an ou deux ans ou plus qu’importe mais vous êtes venu et certains sont toujours là. vous avez entendu, vu et apprécier ou pas et certains continu à le vivre. le plus important c’est vivre, laisser ce qui a à laisser et prenez ce qui vous enrichis. Chaque vécu est personnel. Vous avez partagé pour que certains qui connaisse pas encore la Nouvelle-Calédonie puisse avoir une idée qui est ce qu’est la Nouvelle-Calédonie à travers votre vécu et expérience. Pour ceux qui y vivent et qui connaissent déjà la Nouvelle-Calédonie puisse savoir et comprendre que certains ont un vécu différend de l’autre.
Mais dans tout ce que vous avez cité, presque tous sont vrais.
Celui qui vient de loin ne trouvera jamais la même couleur que l’autre, chaque couleur est spécifique à un individu. Tu peux changer d’endroit ou d’amis mais il y aura toujours ce toi le peintre qui donnera la touche finale de ton tableau. Ceux qui verrons ton tableaux certains ne seront pas en accord avec toi. par rapport à la couleur ou la forme et ceux qui ne connaisse pas encore se fie à ton tableau et lorsqu’ils auront vécus auront un autre regard, ceux là rajoute à ceux qui ne sont pas en accord avec toi et qui ne sont pas en accord avec les autres. Normal on est tous unique, nos regards sont unique.
Ce que j’ai aimé et que vous avez partagé avec le plus d’authenticité possible. les autres ont répondus certains sont pas d’accord, d’autre raconte leur vécu presque identique à le tient dans ton pays, d’autre pense que un an ne suffit pas pour mieux tout savoir et y aura d’ autres avis qui vont arrivés. Qu’importe si sera négatif ou positif. Je lis sans jugement, je me nourris de ce qui pourrait m’enrichir et une bonne compréhension de l’autre.
Merci à vous pour votre partage.
Coeurdialement Âme des îles Loyautés
Merci pour ce commentaire, il y a effectivement des points de vue et des expériences différentes pour chacun, c’est toujours ce que je dis quand on me demande mon avis. Chacun sa propre expérience en fonction de ses attentes et de ses expériences précédentes.
Bonne continuation
Bonjour,
J’ai lu votre article et je le comprend.
Je suis calédonien , pas caldoche (j’entends par là que je suis pas descendant de bagnard mais que mes parents sont arriver avant les evenements).
En faite votre expérience me rappelle un peu la mienne quand je suis aller faire mes études en France.
Pour vous le dépaysement en arrivant est agréable, les belles plages la chaleur …
Pour nous qui avons grandis en pouvant aller à la rivière pendant la pause du midi au collège c’est l’inverse.
Autant vous dire que le chok est brutal.
On arrive dans du bétons des gens strésser/présser.
Il y as un chok des cultures j’ais eu du mal au début à fréquenter les métropolitains avec leurs références et humour différent quand ce n’étais pas les préjugé par apport à la d’où je viens ( » vous avez l’électricité en nc ? » Wtf.
J’ai aussi été confronté au racisme étant bronzé et d’origine espagnole/australienne on me prenais pour un arabe.
Je ne me suis jamais senti chez moi en france, par apport au chose cité plus haut mais également par ce que on nous considéré comme des Français de secondes zone.
La plusparts des démarches administrative étais bien plus compliqué venant de nc. Parfois pour les université notamment on m’as carrément fait remplir des papiers d’etudiants étranger …
Je comptais les jours pour les revenir au pays, j’écoutais kingtaz, et les musiques du pays pendant les coup de blues.
Malgres tout cette expérience m’as ouvert au autres. Et au final j’ais réussi à avoir des amis metros.
En revenant au pays ke me suis rendu compte que ceux qui étais restée avaient un décalage avec moi.
J’ai des amis métros ici en nc.
J’ai un conseil à donner au « zoreil » ( parfois les gars faut pas le prendre mal ça peut être affectueux ) essayer d’aller vers les locaux essayer de discuter vous gérez que certains seront ravis de vous en apprendre plus sur notre façon de vivre.
En espérant que vous n’avez pas été trop dégouté de la nc !
le genre d avis preconcu par des gens qui viennent un an et qui pensent tout connaitre…..j ai vecu toute ma vie a noumea, j ai 40 ans et ce qu affirme ce pseudo intello est Dieu merci a des annees lumieres de la realite…. restez chez vous….
C’était un plaisir de lire ton article.
Merci de partager avec autant de franchise ton retour d’expérience.
C’est très facile de trouver tous les avantages liés à l’expatriation mais plus difficile de trouver des informations sur l’envers du décor.
Dans tous les cas, ça à l’air d’avoir été une expérience très enrichissante.
Maeva et Anthony
https://partirloin.be
Bonjour
je suis mélanésien et j’ai lut votre article je tient a m’excuser si la plus
par d’entre vous a subit des propos raciste en venant Ici.
Pour tous vous dire je vis dans le nord et j’habite sur la cote est .
La plus pare en des propos raciste avec se qui ces passer pendant les événements en Calédonie
Mes je ne dit pas que je suis d’acore avec eux, certes il ya eux des grand erreur dans le passer et on ne pourra pas oublier ,mes dans mas tribut les vieux mont dit que si nous voulons un pay fort il faux sentredeé et ne pas remettre les erreurs du passer; meme si nous savons que ces difficile d’oublier nous devons continuer main dans la main et arrêter d’avoir des propos raciste.
Juste pour faire rappeler il ya maintenant beaucoup de métissage en Calédonie alors sa ne saire a rient d’être raciste.
Bonjour, merci pour ce retour. Nous essayons un maximum de ne pas faire de généralité. Le racisme arrive, même s’il est rare, mais il existe pour tout le monde de la même façon dans différentes situations. Chacun fait comme il peut avec son histoire et son passé, il n’est souvent pas facile de l’oublier…
Nous avons adoré nos moments en tribu où nous avons été très bien reçu. C’est ces expériences et souvenirs positifs que nous garderons de la nouvelle-Calédonie, une famille qui restera dans nos coeurs
Oléti ma sœur !
Quel exemple d’humilité de respect et de partage (des torts et des bonnes intentions)
Cela fait plus de 3 ans que je suis arrivé sur le cailloux, sans l’avoir prémédité.
Le point de vue du couple exposé là est bien une vérité à ne pas ignorer, mais chacun le vie différemment.
Pour eux, ça a été un peu lourd à supporter.
Moi, c’est Nouméa qui devient lourd à supporter…
L’appel de la brousse et des îles !
Du temps au rythme de la journée, des traditions d’ici ou d’ailleurs, de l’exploration de notre environnement et de nous même, et par chaque œil.
Hight vibes live !!
Bonne nouvelle ère avec tout les rois
Parlons du racisme en France aussi.. je suis un calédonien et j’ai fait mes études en France, j’ai été confronté au racisme dans les écoles et même en soirée et pourtant je suis blanc de peau. Je n’ai jamais été sujet au racisme en nouvelle caledonie comme je l’ai été en France.. Tred mauvais souvenir
Ça c’est sur, le racisme existe partout et pour tout malheureusement… Désolée que tu en aies fait les frais, en tant que « blanc » on n’y est pas habitué, mais il existe bel et bien
Bonjour,
Merci pour ce reportage et ce partage. Courageux de votre part de partir à la découverte de la Nouvelle Caledonie. Je comprends que vos récits ne plaisent pas à tout le monde. Mais votre vécu et vos expériences m’ont plu et je vous remercie pour toutes ces descriptions et votre expérience de vie ! Bonne continuation à vous et à votre famille.
Merci beaucoup 🙂
Coucou,
Nouméa, je n’ai jamais aimé, depuis 8 ans je vis en tribu en Province Nord avec ma femme Mélanésienne et ce même si je suis Métro, preuve que ça existe.
En France, j’étais développeur informatique pour un célèbre site de réseaux professionnels. Mais j’ai longtemps aspiré à une vie plus simple et minimaliste, je me voyais bien vivre à la campagne sur une ferme un jour.
J’ai rencontré ma femme lorsque je suis venu sur Nouméa pour prendre par à une conférence sur le sujet du networking professionnel tout en présentant le site en question qui était relativement nouveau dans la Francophonie à l’époque.
Lorsque nous avons décidé de nous installer en tribu après avoir vécu sur Nouméa quelques temps, j’,ai été immédiatement accepté par les chefs qui ont passé plusieurs mois à m’enseigner les us et coutumes du clan, chaque clan ayant une façon différence de faire les choses.
Bien évidemment j’ai dû faire la coutume de très nombreuses fois afin de prouver ma sincérité et loyauté envers le clan de ma femme. Mais aujourd’hui je fais vraiment parti de la famille. Aussi je suis assez basané de nature ayant un grand père Algérien et un père Italien, je ne suis pas blanc comme crème.
Ce qui m’attriste comme vous c’est que beaucoup de jeunes quittent la tribu pour aller en ville alors qu’il y a tout ce dont quelqu’un peut avoir besoin en tribu. Il y une certaine sécurité qui vient avec la vie en tribu, la nature est généreuse en Calédonie, en brousse bien souvent (la vraie brousse pas chez les Caldoches) il n’y a qu’à tendre le bras pour trouver des fruits, il n’y a qu’à jeter son filet pour trouver du poisson, il n’y a qu’à chercher quelques minutes pour trouver du cerf ou du cochon sauvage, c’est si facile.
Pour moi les jeunes qui partent en ville se condamnent à une vie de misère et de dur labeur. Mais ils seront toujours les bienvenus en tribu s’ils changent d’avis, ce sont les vieux qui me l’ont dit.
Merci pour ce témoignage, je comprends complètement ton point de vue, et ton envie de changement radical de vie. Nous avions aussi été très bien reçus en tribu, quand on montre du respect et de l’intérêt, tout se passe bien ! Je te souhaite une bonne continuation 😉
i agree with your article, especially for the racisme. in Noumea, i heard often people talk about the negative side/stereotype of « colour »/local people. Me personally, i had no bad experience with them. for me, if i respect them sincerely, they will respect me too even more and that’s happened to me in Noumea. Kanaky are friendly, nice like other people (race).
the things that stress me living in Noumea is, yess the living cost is very high. It’s like i must think thousand time to buy something and go travelling.
The Public Transport is dissapointed too :(. First time i came to Noumea, i thought it would be the same like in Paris ( i’ve lived in Paris for 2 years) but oh no, eventhough i’ve red the schedule, but the bus didn’t arrive as it’s supposed to be!!! So i always walk till Bir Hakeim or Noumea Market to get the bus earlier/easier. for the first 10 months, i still took abonement Karuia card but in the end, i felt i doesnt worth the money with Karuia Card, i prefer using ticket one way. Can you imagine, i paid for XPF 8.170 but the bus comes late or it comes every 30min. weekend, waiting for 1 hour? that enough.
thank you for sharing your story
Hello Indah, thanks for sharing. You’re right, if we respect people they respect you back. Yes, living in new caledonia is really expensive, that the first thing i say when someone tell me that he wants to go live there. I took the bus just a month before living noumea the first time and it was the same for me, you never know if it will come !
Au début de l’année, j’ai essayé de faire la connaissance d’une Wallisienne dans une grande ville du sud-Ouest de la France. Elle a accepté un dîner en ville avant de se rappeler qu’elle ne fréquentait pas les blancs de métropole mais uniquement les Wallisiens et de se trouver une excuse bidon pour annuler le RDV.
Quel in est l’intérêt de s’installer dans un pays dont on hait 99,99 % des habitants ?
Bonjour Toto, malheureusement je ne peux pas te répondre, il hésite des gens bizarres et bêtes partout dans le monde… leur ethnie importe peu finalement. Par contre ça m’étonne beaucoup, car les wallisiens sont en général assez ouverts à la rencontre…
Bonjour,
Je suis melanésienne métissé wallisienne.
Si vous avez connu le cailloux vous comprendrez que porter ce genre de metissage n’est pas facile. J’ai lu votre article, il est pour ma part honnête. C’est vrai en Calédonie c’est difficile de trouver sa place, même moi j’ai du mal à la trouver en tant que calédonienne. Le racisme, la vie chère,la violence,la delinquance, l’alcool et les morts sur nos routes. J’approuve votre point de vue, mais ne vous arrêter pas à sa!
C’est vrai la Brousse & les îles sont plus chaleureuse. Ayant grandi à Nouméa j’ai fuie en Brousse, j’ai pu y voir un Kanak , un Wallis et un Zoreille (metro) boire et manger à la même table.
En brousse , le racisme ce fait moins ,il y en a mais moins.
J’aimerais défendre mon île car je l’aime , mais comment le faire?
Je ne sais même pas si ce texte est cohérent. Tout ce que je peux dire c’est que ce n’est qu’une partie de la Calédonie, il faut rencontré les bonnes personnes au bon moment. Chaque endroit à son lot de c*n et de personne extraordinaire.
J’aimerais que sur mon île tout le monde se sente chez sois, que l’on apprenne des un et des autres sans jugement. J’aimerais que la mentalité de mon île change, que le racisme n’éxiste plus. Que l’alcool ne détruit plus les familles , amies ….
Je garde cet espoir la, et j’espère que si un jour cela ce passe comme sa. Vous et moi nous aurons trouver notre place ici sur cet île merveilleuse qui est ma Kanaky.
Bonjour Manoa, je ne peux que compatir à ta situation, ne pas trouver ta place chez toi…
Rassure toi, nous ne nous sommes pas arrêtés à tout ce dont nous parlons dans l’article ! Nous avons vécu en tribu, partagé la coutume, essayé de comprendre comment la NC évolue avec ses différentes populations…Et malgré tous ses problèmes, la NC restera pour toujours dans nos coeurs 🙂 Bonne continuation à toi
Bonjour!
beaucoup d’erreurs dans l’article, notamment l’idée que l’on peut voter au referendum si on est arrivés avant 1998… avant 1995 serait bien plus certain et cela change effectivement pas mal de choses.
Moi ça va faire 5 ans et je ne pense pas pouvoir vivre ailleurs.. la vie est douce et facile.
Alors évidemment j’ai passé près de 3 ans en brousse avant de m’installer à Nouméa.. ça fait relativiser je pense!
Et la délinquance ici me fait bien moins flipper que celle de Trappe, des coups de couteaux dans la rue, ou des quartiers Nord de Marseille 🙂
1 an et demi à mon sens ce n’est pas « vivre » dans un pays. Vivre dans un pays c’est quand tu y construis quelque chose. des amis, ta famille, ta maison… voilà, une petite année sous les tropiques ne donne je pense aucune vision objective de ce qu’est la NC.
Merci quand même d’avoir pris le temps de parler de cette île car elle reste très méconnue malheureusement?
Bonjour Audrey, je vais corriger ça.
Cet article était vraiment un coup de gueule sur le moment concernant la calédo.
Si tu as feuilleté un peu notre blog tu auras aussi pu voir que nous sommes revenus vivre en NC.
Nous y avons un chez nous, une famille de coeur et des amis avec qui nous sommes toujours en contact.
Ce n’était pas juste une petite année sous les tropiques, cela à été une partie de notre vie ! Nous avons vécu en tribu et partager un peu de la culture local. C’est vrai que c’était notre première expérience d’expatriation, mais quand on connait autre chose, on se rend compte que oui, la Nouvelle-Calédonie à énormément de travail à faire sur soi-même, mais que c’est la paradis comparé à d’autres endroits sur terre !
Bonne continuation sur la caillou, qui restera à jamais gravé dans nos coeurs !
En même temps faut pas rester à Nouméa, tous les océaniens appellent Nouméa « la ville blanche », si vous voulez voir la vraie culture du Pacifique, faut quitter la capitale. Je suis né à Néa mais j’ai jamais aimé y trainer, je prefere rester au Mont-Dore là ou tout est plus vert, la terre est rouge, j’ai ma case et mon champ a coté de la mer. Pour le « racisme omniprésent » il faut que vous comprenez qu’ici dés le plus jeune âge, on s’insulte entre nous de « culé de blanc, culé de kanak, culé de wallis, culé de jaune », c’est comme ça et ça changera jamais c’est limite culturel lol et très souvent affectif. Et dernierement, j’entend souvent les zoreils dirent que « les gens se mélangent pas ..etc », moi je suis un jeune métis, et je peux vous dire que les gens de mon âge se mélangent, à l’école, en soirée, dans le sport, dans la musique c’est juste que c’est vous qui ne le voyez pas de votre point de vue de nouvel arrivant. Les métis represent pres d’un quart de la population de NC, certains le revendique, d’autres non, sur certains ça se voit, sur certains ça se voit moins
Hello, c’est bien pour ça que nous nous sommes installés à Koutio la deuxième année ! Bossant au CHT je ne voulais pas m’installer au Mont dore et passer des heures dans les transports en communs. La première année on a trouvé du calme à kuendu beach puis à porte de fer.
Pour ce qui est du racisme, on l’a ressenti un peu plus agressivement que ce que tu dis, mais je comprends ton point de vue. En revanche, je trouve que le « mélange » se fait de plus en plus. La mixité est bien là. quand je parlait de mélange je parlais plus du fait que les oreilles et les locaux ne sortaient pas vraiment aux même endroits, mais ça aussi ça change doucement ! On a pu voir la différence en l’espace de 2 ans. C’est bien si la nouvelle génération apprend à vivre ensemble et se respect, pour un bel avenir de la Nouvelle-Calédonie 🙂
Waouw! J’adore ton article, je viens de la Guadeloupe et on n’a EXACTEMENT les mêmes problèmes! Tout ce qui peut être un territoire français est voué à une descente aux enfers…mais ma Guadeloupe restera toujours une très belle îles avec ses richesses, tout comme Nouméa.
Bonjour Eloïse, merci pour ce retour ! Un jour on ira en Guadeloupe, en espérant qu’elle conserve ses beautés d’ici là 😉
Salut
J’ai lu vos impressions sur la Nouvelle Calédonie et partage absolument tous les points que vous avez relevés. Je quitte la Calédonie après 17 ans sur le caillou je dois avouer qu’à aucun moment je ne me suis senti le bien venu 17 ans après mon arrivée on me voit toujours comme un zoreille c’est à dire un Français qui n’à pas le droit de voter et dès lors un étranger qui est là et qu’on tolère faute de le mettre dehors puisque comme dit la chanson « c’est la France qui paie. » Je ne me suis fait que quelques rares amis uniquement des zoreilles comme moi, certains trop fauchés pour reprendre l’avion pour la metropole et d’autres qui utilisent toutes leurs économies pour aller se laver la tête ailleurs Vanuatu, Australie ou meme en Thaïlande. Je ne tiens pas à vivre l’après référendum ici car l’issue est claire la Calédonie ne vas pas être indépendante et la situation va s’enlisé chaque année un peu plus. Je rentre en France et c’est tout ce qui compte pour moi à present. Même si la France à rajouté d’autres couleurs à son drapeau,et à ses moeurs…….
Bonjour Alain. Même si j’ai entendu des gens de mon entourage me le confirmer, je suis toujours aussi triste quand j’entends ça… 17 ans, ce n’est pas rien dans une vie, ne pas se sentir chez soi là où tu vis depuis près de 20 ans, comment se sentir chez soi ailleurs ? Bon courage pour ce retour en France qui ne va pas être facile non plus, moi où tu retrouveras sans doute un semblant de chez toi (car oui, la France a bien changée, on l’a vu en 4 ans alors j’imagine pour toi en 17 ans !)
Bonjour. Je suis journaliste, bientôt de passage en NC pour prendre le pouls de l’île avant le référendum. Accepteriez-vous de me rencontrer pour témoignage? Merci de votre retour.
Bonjour Richard, vous voulez parler avec Alain ou avec nous ? Nous sommes de retour en France depuis fin mai, uniquement jusqu’à fin septembre
Bonjour,
Comme beaucoup, je suis tombée sur ton blog totalement par hasard ! Etant née là bas, je suis depuis 6 longues années en France pour les études et forcément, le titre de l’article m’intrigue… Je te remercie pour avoir bien précisé que c’était ton point de vue et que tout n’est pas mauvais en NC ! 😉
je ne vais pas reprendre les nuances que beaucoup ont apporté, je trouve, avec justesse. Ce qui me frappe c’est que tous les points que tu reproches à Nouméa (vu que tu parles bien de ton expérience sur la capitale 🙂 ) sont ceux que je reproches à la Métropole et me donne envie de rentrer sur le caillou ! Pour moi, c’est en France que j’ai découvert le racisme, la pollution (j’ai vécu une année à Lyon, Montpellier et fais de nombreux séjours sur Paris) et les relations pire que superficielles. Ca m’apprend quoi ? ben que tout est partout pareil 🙂
je trouve malgré tout que la vie est plus douce à Nouméa, j’entends par la le rythme de vie, l’ambiance et les mentalités (qu’est ce que ca rale et refuse d’avancer en France ! 😉 ). C’est vrai qu’il y a des choses pour lesquelles on est en retard sur le territoire mais je trouve, comme tu le dis bien, que beaucoup d’initiatives sont prises et que c’est plus faciles de rejoindre celles qui nous intéresse. En France, il y en a aussi beaucoup mais tout est trop grand et les informations pertinentes pour nous sont noyées dans un océan ! Ca doit etre une question d’habitude ou de réseau… Je compends tout a fait la tristesse de vivre dans un pays ou tu ne réussis pas à lier d’amitié réelle et sincère, en 6ans en France, je n’ai gardé contact qu’avec 4personnes. Je me suis beaucoup questionner par rapport à ca et en ai déduis qu’en fait, les gens ont leur vie et leurs proches donc meme s’ils t’aiment bien, ils ne ressentent pas le besoin de découvrir plus que ca ta vie et ta personnalité. Peut etre parce qu’ils ne sont jamais partis ailleurs, qu’ils n’ont pas connu ce sentiment, ou qu’ils n’aiment juste pas forcement découvrir la vie des autres. comme quoi, quand on a son réseau d’amis et de famille sur place, tout est plus facile !
Enfin, c’était sympa d’avoir ton avis 🙂 Je savais que c’était pas facile de s’intégrer pour les métro, j’espère que ca mieux maintenant ! J’arrive un peu après la guerre (article de 2016), je me demande ou vous avez pu vous installer maintenant ! pas à Noumea j’imagine ! 😉 je suis totalement d’accord pour l’insécurité du centre ville et je pense que bon nombre de calédoniens conseilleront d’habiter autour de la ville mais pas au centre ville meme !
comme on dit chez nous, tata bisou ! 😉
Merci Julie pour ton retour.
Pour tout te dire on est revenu sur le caillou, mais on est allé s’installer à Koutio où on a trouvé notre bonheur.
Je suis complément d’accord avec toi que tout ce que je « reproche » à Nouméa (car oui je parle bien de la capitale et uniquement de ça), on le trouve aussi et encore plus en métropole, c’est justement pour ça qu’on le reprochait !
Je comprend également le dépaysement pour toi qui es née ici. Quelle chance ! Et j’imagine qu’il ne te tarde que de revenir ici !
On va bientôt rentrer en France pour raisons familiales et autant te dire qu’il ne nous tarde pas de retrouver cette France de râleurs qui ne fait pas grand chose pour avancer !
Je suis contente que tu aies saisi les nuances de mon article, qui n’est en effet que le reflet de mon ressenti et de mon expérience. Vivant sur Koutio, venir sur Nouméa me stresse ! (oui je sais, il m’en faut peu !! )
On vient d’une région de France qui est surement aussi privilégiée et protégée, ce qui joue surement beaucoup sur notre ressenti. C’est pas pour rien que Bordeaux a été élue ville la plus agréable à vivre plusieurs années de suite 😉
En tout cas je te souhaite de vite retrouver ton caillou et sa douceur de vivre ☺️
Tata bisous
Je vais vivre une année en Nouvelle-Calédonie et y faire un stage. Je sais qu’il y a beaucoup de moustiques en Nouvelle-Calédonie. Comment vous êtes-vous protégé des moustiques? Pouvez-vous recommander des produits?
Hello, les moustiques sont surtout là pendant la période des pluies de janvier à mai, mais tu as raison de vouloir te protéger, surtout que les moustiques adorent la viande fraichement débarquée Je te conseille d’acheter ton produit sur place, il sera adapté à la zone tropicale, et meilleurs que ceux que tu trouverais en France. Les moustiques porteurs de maladie sont surtout diurnes, ils vivent la journée. A mon avis il n’y a pas de produit meilleur qu’un autre, cela dépend de ta peau, de ton odeur (évite de manger trop sucré ou de boire de l’alcool ça les attire !!) Les solutions huiles essentielles et écolo sont pas mal mais à mon avis pas assez efficaces. Si tu habites à un endroit qui est près d’une rivière ou d’un jardin, les moustiquaires aux portes et fenêtre et la moustiquaire de lit sont indispensables. Mais on s’en sort très bien avec juste un petit spray dans son sac quand on va en soirée 🙂
Super article, j’ai beaucoup aimé, je suis un natif et je n’ai jamais vraiment aimé Nouméa, j’y passe de temps à autre, mais je suis bien content de travailler et de vivre dans le Nord.
Étant dans la fonction publique, j’espère qu’on ne va pas m’y renvoyer….pitié nooon.
L’ambiance générale à Nouméa est assez particulière et vous le décrivez bien dans votre article, mais peut-être que les choses auraient été différentes, si l’Histoire de ce cher « Caillou » n’était pas celle que l’on connaît.
Bonjour Jeff, merci de ce retour, c’est toujours interessant d’avoir un point de vue local. Depuis que nous sommes revenus vivre en NC nous nous sommes installés sur Dumbéa et c’est déjà beaucoup mieux. J’aurais beaucoup aimé vivre dans le nord mais malheureusement ma spécialité n’y existe pas…Maintenant quand on va à Nouméa c’est pour faire quelques courses ou voir les copains et c’est complètement différent ! 🙂 Il est vrai que ce caillou a une histoire bien compliquée qui continue de l’être, et qui ne facilite pas certaines choses…
Je suis bien d’accord avec toutes les nuances apportées dans ces articles. Moi aussi, je suis native, partie à 18 ans en France pour y faire mes études. Je suis maintenant professeur des écoles dans le Nord et m’y plais beaucoup. Si je devais retourner sur le Caillou, ce serait pour vivre bien loin de Nouméa, en tribu, dans la Nord de mon île que j’ai tant aimée, où je n’ai pas connu de racisme, mais que des échanges et de belles amitiés, dans une nature accueillante et que les Mélanésiens m’ont fait connaître et aimer. À l’école primaire, on était tous mélangés et c’était génial. Mes plus belles années d’enfance et de vie calédonienne, c’était dans ce Nord, à Koumac… Et je remercie tous les gens de l’époque quelles que soient leurs origines, de m’avoir permis de vivre la vraie Nouvelle-Calédonie avec des liens magnifiques. Nouméa, c’est bien autre chose, bien différent et peu représentatif je trouve du coeur humain de l’île.
Merci de ce témoignage. J’aurais vraiment aimé vivre cette Nouvelle-Calédonie du Nord. Je pense que c’est vraiment different. La vie en tribu est tellement différente de notre vie occidentale, tellement plus proche des besoins reels des gens. Bonne continuation en France !
BOnjour, je viens de découvrir votre blog et il est vraiment passionnant. Je suis infirmière depuis 5 ans, en oncologie. Apres 2 ans très difficiles pour moi sur le plan personnel j’ai l’opportunité de suivre une amie en Nouvelle Caledonie cette année. Mais bien sûr mes interrogations sont grandes. Surtout concernant le fait de trouver un emploi. Quel budget penses tu être nécessaire pour son arrivée la bas? Les logements sont ils facil à trouver? Merci pour tes réponses et pour la page concernant les hôpitaux!! À bientôt
Bonjour Allison. Comme dit dans l’article il y a énormément de turn over ici. Dans mon service on embauche de nouvelles infirmières tous les mois ! j’imagine que dans ta spécialité et avec ton expérience tu trouveras du travail assez facilement, le tout est de le vouloir et de ne pas attendre le poste parfait ! Ici les logements tournent aussi beaucoup et c’est la colocation qui est le plus facile à trouver dans un premier temps. Sur le groupe FB Nouméa expat ou Nouméa Colocation tu trouveras pleins d’offre et tu auras pleins de réponses en postant une demande. Pour ce qui est du budget, la voiture est indispensable ici, et les prix sont très élevés. Pour une bonne voiture il faut prévoir 5 000€ + entre 500 et 1000€ de loyer/mois + environ 500€ de courses/mois. Sachant que les paies sont fermées au milieu du mois donc souvent la paye arrive deux mois après ton arrivée si tu trouve du boulot de suite. Il faut se donner un budget pour tenir 3 mois sans travailler pour être sur car la Calédo coute vraiment cher. Donc 10 000€ ou plus serait plutôt pas mal pour ne pas se retrouver en difficulté. N’hésite pas à rejoindre le groupe Facebook S’expatrier en Nouvelle-Calédonie, pour poser toutes tes questions ! 😉 Fonce c’est une expérience incroyable !(https://www.facebook.com/groups/242330482933662/)
Mais … moi aussi j’ai une petite question … Pourquoi revenir alors ?
Je ne suis pas d’accord avec tout, mais ce n’est pas la question.
Je ne comprends juste pas que l’on dénigre tant le pays, mais que l’on y revienne quand meme …?
Et pourquoi pas ? On n’a pas dénigré le pays, on a tout simplement dit ce qu’on n’aimait pas dans notre vie à Nouméa. On a aussi dit beaucoup de bien de la Nouvelle-Calédonie, mais les gens ne retiennent que le négatif…
Bonjour
Je suis BoSS U, le rédac’chef du webzine culturel mais fainéant, Le Cri du Cagou. Intéressant ton article sur ton expérience d’expat’ au Pays (dont on ne veut pas dire le nom… Le Pays du Non dit, quoi !).
J’aimerai bien publier ton texte sur notre site… avec un lien et tout et tout, si tu permets.
Une petite erreur, il n’y a pas eu de referendum sur l’autodétermination en 2014. En 2014 c’était les provinciales.
Bien à vous et bonne chances dans vos nouvelles aventures
Bonjour BoSS U merci pour la correction. J’aime bien ça le pays du non dit ! Pas de soucis pour l’article vous pouvez nous contacter à afnews.blog(@)gmail.com pour plus d’infos ! 😉
Article intéressant sur lequel je tombe en faisant une recherche sur mon déménagement à venir pour Nouméa. J’en ai du coup lu 2 autres sur votre blog et je me dois de faire la remarque suivante :
La Nouvelle Calédonie étant française (en attendant l’éventuel référendum), vous ne pouvez pas parler d’expat’ etc etc, puisque vous êtes en France.
La Nouvelle-Calédonie est française mais indépendante, c’est un Pays d’Outre-Mer et non pas un territoire ou un département. Elle a son propre gouvernement, ses propres impôts, sa propre sécurité sociale, chômage et retraite. Étant donné tout ça quand tu travaille là bas tu ne cotise pas pour ta retraite française et à moins d’y bosser 15 ans tu ne toucheras pas de retraite calédonienne, tu paye tes impôts Calédoniens, tu es donc bien expat même si ça reste une partie de la France…
Merci de la précision
En réalité c’est au bout de 5 ans que l’on peut prétendre à la retraite calédonienne !!!
Autant pour moi, il me semblait que c’était plus que ça… Merci pour la correction
Ben nous avons l’opportunité de peut-être retourner vivre à Nouméa. Ce n’est pas évident à prendre comme décision, pour tout ce qui se dit ici, parce que nous avons des enfants scolarisés… Mais sur cette page nous retrouvons bien ce qui nous refroidit… Et, par quelques mentions, tout ce qui nous charme totalement.
J’imagine que c’est une décision pas facile surtout pour les enfants. Je me sentirais pas sereine mais à la fois ça leur apporte une telle ouverture d’esprit. Je suis aussi perturbée par la nouvelle-Calédonie, elle m’attire à elle et me fais peur en même temps… courage pour votre décision qui ne sera pas facile…
J’ai passé presque 5 ans en NC, revenue en France depuis 7 ans maintenant, l’envie de repartir est toujours là, d’autant plus forte que j’ai des enfants à qui j’aimerais faire découvrir ce pays cher à mon cœur ! Je me retrouve totalement dans ce que tu écrit. Pas facile de faire abstraction de ce contexte social nauséabond… Mais je suis rassurée par le fait qu’habiter en dehors de Nouméa change un peu les choses. Enfin, 2018 n’est probablement pas la meilleure année pour un retour en tte sérénité. Merci pour ce témoignage.
Merci Maud pour ce retour. Effectivement, vivre et travailler en dehors de Nouméa adouci un peu les choses.Je comprend tout à fait que tu veuille présenter ce pays à tes enfants, je suis sur qu’on le voudra aussi plus tard ! Malgré tout la NC restera à jamais dans nos coeurs !
Bonjour Aurélie et Francis
j’ai beaucoup aimé lire votre article . Quoiqu’en disent certains dans les commentaires il est nuancé .En plus comme vous le dites très bien c’est votre » vécu et votre ressenti personnel »
Je vis en bateau . Nous arrivons du Vanuatu » le pays des gens heureux » . Nous y avons passé 4 mois d’île en île . Nous avons adoré la merveilleuse gentillesse des nivans alors qu’ils sont très démunis . Et je ne vous parle pas de Port Vila , la capitale , ou bon nombre de personnes vous font des sourire en vous disant » bonjour »
Et avant d’arriver en NC quelle angoisse donc ! Beaucoup de nos amis marins n’ont pas aimé du tout la NC et nous en ont parlé .
Nous sommes arrivés à Beautemps-beaupré , un paradis désert . Mais d’après les gendarmes d’Ouvéa pas si désert que cela et dangereux parfois même en ayant fait » la coutume » .Mais nous avons été sauvés par le mauvais temps ouf personne n’est venu sauf les tortues !
Maintenant nous sommes à Ouvéa ( haut lieu des événements , la gendarmerie est barricadée et les adorables gendarmes bien armés ) et là aussi ce n’est que du bonheur .
Sourire , gentillesse , aide , les gens en vélos qui disent » bonjour » etc ….
Alors que nous sommes » vieux » ( + de 65 ans tous les deux ) nous avons été pris en stop plein de fois et sans jamais attendre en plus , les automobilistes ont même fait des détours pour ramener près du bateau .
Bref en lisant votre texte je sens que cela va changer à Nouméa aie aie aie j’ai peur !
je suis obligée d’y aller pour des raisons médicales aie aie aie !!!!
A part cela je vous souhaite une très belle année 2017 à tous les deux et bravo pour vos voyages
Josephine
Merci Joséphine pour ce retour. Nouméa c’est pas si catastrophique que ça t’inquiète pas ! Bon c’est sur vous arrivez pas au meilleur moment mais peut être que les fetes adouciront les moeurs !
Le Vanuatu d’ile en ile ça a du être une experience de fous ! vous avez du vous regaler !
Bonne continuation les voyageurs ! il n’y a pas d’age pour profiter de la vie j’admire ce que vous faites 🙂
Salut. Je me reconnais dans vos écrits, j’ai eu la chance de me la couler douce en Calédonie durant une bonne partie de ma scolarité a Nouméa. Retour en Métropole trés difficile décalage énorme!!! stresse, pression… etc, (parti dés 7 ans de Bordeaux et revenu a 16 . J’ai découvert mes parents plus cool en vivant sur le caillou, chouette! moi aussi je me suis trouvé cool. Je vais essayer d’étre nuancé maintenant. J »ai voyagé depuis a travers le monde et je n’ai jamais retrouvé une telle ambiance celle de Nouméa , ce mélange de chaqu »un de nous qui donne un voyage supplémentaire a vivre au quotidien. Cette ile est dans mon coeur pour toujours. Si j’y retourne cela sera pour découvrir la culture mélanésienne et zapper Nouméa en gros, comme j’ai pu le faire en Polynésie en zappant Papeete et aller sur les atolls découvrant leurs mode de vie traditionnelle. La Calédonie ma appris le prix des choses et surtout humaines, Les mélanésiens m’ont appris a l’école, a avoir une forme d’inscousiance face au événement de la vie et cela me sert depuis. La Calédonie a la magie de vous transformer pour la vie ! Elle est unique……
Merci Emmanuel pour ce retour. La Nouvelle-Calédonie est une Terre complexe et magnifique. Quand tu fais sa connaissance elle reste gravée à tout jamais en toi! (Je l’ai gravée en moi au sens propre comme au figuré!)
Alors pour ce qui est du racisme!!
Étant allé plusieurs fois en France je peut parlé… en france ils méprisent beaucoup trop la NC ! On m’a même demandé » sa faisait quoi d’avoir découvert le slip » ! Ok…. super !
Insécurité en france tu n’ose même pas sortir avec ton sac de peur de te faire volé! La pollution … Il suffit de regardé paris et tu comprend que la sois disant « Plus belle ville » est très pollué ! Beaucoup D’Européen et pas de mela sur les baies ????? Ta pas du faire tous le tours a mon avis 😉
Mais revenons au racisme 🙂
Quand tu te fait traité de sauvage en france ! Parce que tu vient d’une île qui aide très bien financièrement la france sa fait mal !! Même dans les élection de miss : Un exemple: » Miss NC 2014 Part en france pour miss france on la selectionne même pas dans les finaliste l’année d’après elle part en Philippines et passe dans les 5 dernière finaliste pour l’élection Miss Internationale et la france et éliminé des le débuts !! Pourquoi ? C’est la question que se pose les calédoniens. .. sans réponse ! Mais on est pour autant fière d’être français 🙂
Et je comprend que c’est votre opinion 😉 mais c’est pas une belle pub quand on voit quand france c’est pire 🙁
Merci pour ce retour, bien sur cet article ne concerne que moi, et il est surtout à ne pas prendre au premier degré…Je ne parle en effet que de la vie à Nouméa et pas en Calédo en général. Je comprend très bien tous tes points cités, je les modères d’ailleurs dans l’article. Le racisme existe malgré tout envers et contre tous, et c’est ça qui est le plus choquant mais bien sur il existe en France et partout ailleurs. Et je ne dit surtout pas dans cet article que c’est mieux en France, ce n’est pas pour rien que nous l’avons quittée…
Pour ce qui est de la pub, je ferais toujours un pub merveilleuse de la Nouvelle-Calédonie, qui est un pays magnifique avec une culture très interessante et profonde, mais avec aussi beaucoup de problèmes à résoudre, il n’y a qu’a voir ce qu’il se passe en ce moment à St Louis…
Le problème en Calédonie c’est que, que ce soit en bien ou en mal, c’est pas possible d’en parler…
Dans tous les cas, elle restera pour toujours dans notre coeur ! 😉
Bonjour,
« Ce n’est pas l’Afrique »… Je vis à Libreville au Gabon depuis 4 ans, et commence ma 17ème année d’expatriation hors métropole, et je peux te confirmer que ton ressenti est le même partout dès que nous sortons des repères qui nous ont fait.
Nous sommes partis du principe que nous faisons nous-mêmes notre paradis, quel que soit l’endroit, et espérons bien un jour le continuer à Nouméa.
Tes commentaires ne sont pas exagérés mais nous sommes tellement habitués à ce style de vie que nous passons outre ces problèmes, les mêmes partout (insécurité, coût de la vie, etc…), pour nous attacher à découvrir à chaque fois un nouvel environnement culturel et géographique, et finalement ne garder à chaque départ que les bons souvenirs.
Au final il nous serait beaucoup plus compliqué de nous réadapter à la métropole 🙂
Bonne continuation.
Bonjour, je comprend bien ton point de vue, mon article est négatif parce que c’est ce que je voulais montrer, mais on final j’ai adorer vivre en NC et elle sera toujours dans mon coeur. Le truc c’est que Nouméa c’est pas la Calédo c’est juste un bout de France, il faut en sortir pour découvrir la vraie culture. Pour ce qui est de la phrase sur l’Afrique, je voulais changer sa tournure et puis je me suis dit que c’était comme ça que je l’avais écris car pour moi c’est en Afrique qu’il y a le plus de pays en guerre. Je sais que ce n’est pas une généralité, mais I l n’y a qu’à voir Mike Horn, sud Africain de naissance, qui a eu le plus de problèmes en Afrique lors de son tour du monde. Pour finir je suis tout à fait d’accord, avec toi pour la réadaptation à la métropole, c’est aussi pour ça que nous n’avons pas prévu de rentrer! Bonne continuation dans votre vie d’expatriés en espérant que la calédo pourra vous accueillir quand vous aurez décidé d’y aller!
Moi qui pensait à quelques années en Polynésie d’ici à 2020… autant Tahiti que la Nouvelle-Calédonie et même Hawaï ont leur problèmes culturels. C’est compliqué ! Tous les expats ont aussi leurs propres soucis qui font peut-être ressortir certains points négatifs de ces paradis 🙂
Je ne suis pas vraiment d’accord avec toi à dire que les expat amène leurs soucis faisant ressortir le négatif, le racisme, l’alcoolisme ou la violence n’ont rien à voir avec ça, je me suis faite agressée en attendant le bus tout ça parce que j’étais française…Mais tu as raison, ça reste des paradis, le tout et de savoir si tes œillères sont assez épaisses ou non!
J’ai quitté la France pour ses soucis c’était pas pour retrouver les même et en ajouter d’autres malgré tous les points positifs qui te suffisent pendant un certain temps qui sont surement différents d’une personne à l’autre. Nous un an nous a suffit on est partis au bout de 6 mois de plus. Mais l’aventure se tente, ça fait des expériences de fou et de let rillettes souvenirs à vie. Malgré tout, la Calédonie je l’aime et elle restera dans mon coeur pour toujours! 🙂
C’est fou, je suis venue en tant que touriste donc dans un tout autre état d’esprit, et pour bien moins longtemps. Et pourtant j’aurais pu écrire cet article presque mot pour mot (il est toujours en brouillon, je suis lente ahaha)
Pas la partie sur les relations amicales ou l’intégration, mais tout le reste je partage totalement ce que tu dis.
Je pense que quand on vient en mode voyage de noces all inclusive on ne voit pas forcément tout ca (tant mieux?) mais moi, je n’ai vraiment pas accroché avec l’ambiance, les gens (de quelque origine que ce soit). L’alcool, l’insécurité ça ne m’a pas emballée non plus (limite je me suis sentie moins bien qu’en Inde!) le racisme, je ne l’avais jamais vécu sauf là bas (et ça fait tout drôle la 1ère fois!)
Après j’ai aussi adoré plein de trucs mais comme toi y’a aussi eu des moins bons côtés et parfois je ne le dis pas trop parce que les gens pensent qu’on se plaint d’être au paradis 🙂 très chouette article en tout cas! Vous vivez ou maintenant ?
Merci beaucoup Stéphanie pour ton retour, ça fait toujours plaisir de savoir que l’on est pas les seuls vu que c’est vraiment pas évident de parler des choses que l’on aime pas… La Calédo est un pays magnifique qui me manque énormément et puis je repense à tous ses côtés négatifs et tout ce qu’il se passe en ce moment, et je suis finalement bien contente d’être partie.. C’est effectivement très different d’y vivre et d’y aller en vacances, tant mieux je dirait car ce pays mérite d’être connu malgré tout! Actuellement on est en Australie, sur Darwin. Et toi?
Bonjour,
Je me permets de réagir sur votre article qui dépeint une Calédonie difficile et fragile, loin du paradis exposé dans les magazines. Vous avez selon moi totalement raison. Personnellement, j’y vis depuis une vingtaine d’année et tout comme vous, j’ai ressenti fortement ces différences sociales, ces rivalités entres ethnies, ces incertitudes, ce malaise profond, ces générations ‘perdues’. La vie ici est parfois très dure pour un expatrié, loin de ses racines, amis, famille. On vous fait bien comprendre que vous êtes un étranger, définitivement.
Une frange de la population, aisée et méprisante, attise également bien des tensions pour tenter de profiter encore longtemps de privilèges inavouable.
Bref tout n’est pas facile ici, c’est vrai, mais il y a aussi un environnement exceptionnel, un lagon gigantesque et quasi vierge, une nature incroyables, mais aussi et surtout des cultures et des hommes, des femmes, des enfants formidables. Dans ce pays en devenir, fragile,ou tout est à construire, à la croisée des chemins, on peut aussi choisir d’être optimiste et croire que les bonnes volontés, les progrès, les changements sauront faire évoluer tout ça dans une belle direction.
Bien à vous!
Merci pour ce retour. On est d’accord sur le fait que c’est article est à nuancer sur le vécu de la vie à Nouméa et non pas dans toute le Nouvelle-Calédonie qui est un pays magnifique en plein développement qui nous a aussi conquis par ses beautés et la gentillesse de ses habitants au grand coeur ! 🙂
Bonjour,
J’ai séjourné un à Nouméa dans le cadre d’un Erasmus en 2014 mais je reste depuis, très concernée par la vie là bas. Il est vrai qu’il a été difficile pour moi de m’intégrer au sein d’une classe où les différentes communauté font bandes à part. Il est vrai aussi que votre article aborde plusieurs réalités du Caillou. Nouméa peut être le lieu de vives tensions, c’est indéniable, mais pas que. Et comme vous le dites, la Calédonie ne se résume pas à Nouméa.
Je vous rejoindrais surtout sur autre un point : cet article est à nuancer! Certes, des barrières se dressent face nous à notre arrivée mais ces barrières peuvent tomber ! Ce que je retiendrai de la Nouvelle-Calédonie c’est l’espoir. Un espoir et une volonté bien réels de trouver une stabilité, de revendiquer cette multiculturalité qui est devenue la véritable richesse de ce petit paradis. La culture mélanésienne commence seulement à s’affirmer grâce à des auteurs comme Déwé Gorodé ou encore grâce aux représentations du Centre Tjibaou. Caldoches et Kanak sont prêts à composer, à créer ce fameux « destin commun ». La population réagit en masse pour préserver la Mangrove, pour instaurer des réflexes de vie plus écologiques.
Des problèmes tels que vous les décrivez semblent peut-être plus gros dans un microcosme insulaire telle que la Nouvelle-Calédonie. Cet article est à relativiser. C’est votre ressenti, votre expérience et je le respecte totalement mais je voulais partager cette petite lueur d’espoir, ce versant positif qui est loin d’être une utopie et qu’il est important de mettre en avant! Un peu d’optimisme fait toujours du bien 🙂
Bonjour Clarisse,
Merci pour ton commentaire, je suis tout à fait d’accord avec toi et rassures toi, nos autres articles sont plus optimistes 😉 Le but de celui-ci était vraiment de partager ce que nous n’avons pas aimé et ne concerne que Nouméa et notre vie en ville. La calédonie c’est tellement plus que ça et nous aussi nous gardons espoir pour ce magnifique pays !
Franchement pour y avoir vécu trois ans je ne peux que confirmer. Les caldoches fils à papa qui nous crachent littéralement à la gueule ça va encore mais quand tu vois les zozos qui ce la jouent caldoches et te jettent sous prétexte que ils sont sur le caillou depuis 1 an c est a gerber. Cass pas la tête! Qu on leur donne l indépendance et coupe leurs subventions! Là ils auront une raison valable de nous chier à la gueule
En France on achete une voiture pour la ville et une voiture pour la campagne ? mdr
Désolé ici on a pas les moyen alors on achete simplement un 4×4 qui nous permet d’aller partout 😉
On est d’accord, mais il faut admettre que beaucoup de personnes n’ont jamais fait rouler leur 4×4 dans la terre 😉 Nous nous sommes contenter d’une getz et nous n’avons eu à faire demi tour qu’une fois (1m d’eau), en revanche pour ceux qui vont vraiment en brousse ou bossent dans certains milieux, c’est indispensable…
Bonjour, article intéressant: beaucoup de vérités (avec une bonne préparation de votre voyage, vous auriez eu beaucoup moins de surprises…), mais également pas mal de clichés (tout comme votre petite réflexion sur l’Afrique ( » Alors oui, ce n’est pas l’Afrique non plus, ou comme à Mayotte, mais je ne me suis jamais vraiment sentie en sécurité »). En ce qui concerne le racisme, votre arrivée près de Béziers et son atmosphère particulièrement xénophobe, n’a pas trop du vous changer d’ici…Bonne continuation
Il y a confusion je crois, nous ne sommes pas à Bézier et nous n’y avons jamais vécu.
Pour ce qui est des clichés, ce n’est pas un cliché de dire que nombreux pays d’Afrique sont en guerre, et pour Mayotte, je ressort juste cette phrase de nombreuses personnes qui y sont allées avant de venir en Calédo, et toutes m’ont dit que ce n’était pas comparable (j’ai repris leur mots… n’y étant pas allée moi même je ne peux pas juger)
Merci pour ce retour tout de même, sur le blog vous trouverez égalemnt de nombreux articles sur tout ce que nous avons aimé ici, car oui c’est un magnifique pays! 🙂
Je comprends bien cet article et je suis d’accord sur quelques points. Mais d’accord ou pas, tu as ton ressenti 🙂 Pour être née la, je trouve tous tes points pertinents, mais casiment a chaque fois j’y rajouterai une nuance..
une mixité difficile : vrai. Et puis, je suis allée dans les kavas, j’ai fréquenté d’autres gens, j’ai pris des gens en stop.. et d’un coup la mixité difficile me paraissait inexistante !
perte de la culture : tout a fait vrai, en parlant de la culture kanak sur Nouméa. Comme toute ville, la culture de chaque « groupe » se perd et se dilue sur un fond de capitalisme.. La ou ça fait le plus grand choc, c’est bien sur pour la culture kanak, qui est si différente.
Une situation politique incertaine : étant quelqu’un qui ne croit pas du tout en la politique, je ne crois pas du tout au vote de 2018, et même si une petite partie de la population a peur, en général, tout le monde s’en fou… (de mon point de vue). Attention a dire « on ne sait pas si on sera renvoyer chez nous » : il ne me semble pas que cet condition a été mentionnée clairement si et quand une décision d’indépendance est prise. Le vote de 2004 n’a pas été « non » : il n’a tout simplement pas été fait ! Entre ça et l’arrivée massive de métropolitains ces dernières années, mon petit doigt me dit que le gouvernement en place ne souhaite pas du tout l’indépendance… (une raison parmi tant d’autres de pourquoi ça n’arrivera pas)
Un racisme omniprésent : je suis en ce moment a Quarante près de Beziers, et parait il qu’il y’a une mini rivalité avec le village voisin, Cruzy. Et l’amie chez qui on était ce soir, habitante dans le région depuis plusieurs années, c’est fait dire dans la rue a la sortie d’un bar de la part d’un étranger : » Tu ne seras jamais de quarante toi ». Tout ça pour dire que chaque petit lieu a tendance a vouloir se créer (ou maintenir) son identité et cela passe souvent malheureusement par le rejet de l’autre. De la a dire que c’est plus fort en NC, je ne sais pas, je ne crois pas…
Une insécurité bien présente : a part les cambriolages a répétition, j’avoue ne pas avoir ressenti de grandes violences en Calédonie.. Je n’ai casiment jamais eu peur en tout cas. Bien sur j’entends de plus en plus parler de choses pas cools.. je ne dis pas que ça n’existe pas. Ce n’est juste pas mon ressenti.
pollution : oui bien vrai… malheureusement. Mais ça va venir !
Une vie très chère : Oui bien sur. Une partie de moi a toujours, bizarrement, aimé ça d’une certaine façon, car je n’ai jamais été poussé a la sur-consommation !
Des relations superficielles : étant d’ici, je suis bien entendue pas d’accord avec ce point la. Arriver en couple dans un endroit est toujours moins évident que seul aussi…
La NC ne se résume pas a Nouméa : oooh oui 🙂 et oui Nouméa a quelque chose d’étouffant, de faux, et de beaucoup moins beau que tout le reste de l’ile. J’ai néanmoins appris a l’aimer ces dernières années, mais c’est souvent les rencontres qui font tout le boulot ! Et aussi le fait de trouver du travail facilement..
Une ville surement beaucoup moins plaisante qu’il y’a quelques années, mais qui me coupe toujours le souffle en voiture en longeant la promenade Pierre Vernier par exemple.. 😉
Lea, 1:30am, Quarante !
Ouha Merci Léa pour ton retour complet! Bien-sûr que tout les points que j’ai mentionné sont à nuancer, mais l’article aurait pris trois pages 😉 et j’ai déjà parlé tant de fois de tout ce qui nous a plut que je voulais vraiment axer cet article sur le « négatif ». Pour la mixité c’est comme partout il suffit d’avoir envie de s’intégrer et de partager. Pour la politique surtout les derniers mois j’en ai entendu parlé partout et par tout le monde que ce soit sur Noumea ou sur les loyauté, sans aborder le sujet, juste parce qu’on était zoreilles et concernés. Et pour ce qui est de renvoyer les non locaux chez eux rien n’est dit mais comme dans toutes les anciennes colonies françaises ce sera surement la finalité… Pour le racisme, je n’ai pas dit qu’il était plus fort en caledo qu’ailleurs ou alors je me suis mal exprimée, mais il existe comme partout, la différence pour les « blancs » que nous sommes, c’est que nous n’avons pas l’habitude que ça nous soit dirigé, et j’ai bien dit que nous habitions dans une ville privilégiée en France! Je connais Béziers et je vois très bien de quoi tu parle! Pour l’insécurité étant un petit pays le moindre problème fait la une de l’actualité mais je ne compte plus les voitures brûlées je ne parle même pas des cambriolages, et quand ça te touche de près on remarque de suite plus de choses… Pour la vie chère je suis d’accord mais au final la surconsommation existe quand même à un niveau moindre forcément mais parfois payer plus cher des produits locaux que des produits importés je trouve pas ça normal… La nc est un très beau pays qui a été le nôtre pendant un an et demi, mais il doit être préservé… nous avons grandit et apprit tellement de choses là bas que nous n’avons aucun regret 🙂 bon séjour à Quarante petite étrangère!
Et bien c’est exactement ça! On n’a ressenti la même chose..on est rentré au bout d’un an et un mois (une de nos voitures a lâché ce fut la gouttes d’eau..la prise de la décision). On a idéalisé, on en a rêver, on s’y ai préparer..on avait même pensé être déçu mais pas de cette façon..On ne regrette rien (si ce n’est que financièrement (hé oui on avait vendu voiture, appart, meuble, électroménager..on pensait y rester bien plus longtemps), dc financièrement le retour en France fut un peu rude^^ et ce fut un peu long de se rétablir..mais on aura beaucoup appris, sur nous même, sur les îles (paradisiaque euhh..on n’a jamais eu assez de sous pour aller à l’île des Pins ou Ouvea —> au vu du séjour on n’a préférer aller en OZ) bref, ce voyage a été plus que surprenant et très enrichissant. bravo pour ce résumer!!
Par contre en NC au bout de 3 jours on avait rencontrer pleins de monde, eu pleins de contact, écouter milles récit de voyageurs, on s’est senti expatrier, courageux d’être partie, en plein envol..en rentrant en France on a changer de département, ca fait bientôt un an et on ne connait que nos voisins…Bonne route^^
Je suis vraiment désolé pour vous, malheureusement il y a énormément de gens dans votre cas… Tout quitter pour tout recommencer et devoir recommencer encore… L’argent est souvent un problème, et tt le monde pense qu’en caledo on gagne bien mieux qu’en France, ce qui n’est pas forcément vrai… Pour notre part nous avons pu commencer à visiter l’île des pins au bout de 6 mois et Ouvéa et Maré au bout d’un an et demi ! Pour ce qui est des rencontre cest un des points positifs de la Nc, les rencontres sont facilités et les échanges aussi, sourire dans la rue parler à des inconnus… On l’a encore plus vu au Vanuatu et ici en Australie. La France vie dans la peur, les étrangers font peurs et on s’en fou de la vie des autres au final ! Mais il n’y a que nous pour changer ça! Bon courage pour votre retour,
Très bien écrit et intéressant c’est bien d’avoir un autre point de vue sur cette île qui nous paraît si paradisiaque.
Merci de ton retour. Oui je pense que c’est aussi important de connaître les côtés « négatifs » il y a tellement de positifs que ça ne gâché en rien…
je peux comprendre ton ressenti, tu l’expliques bien, ce n’est pas parce qu’on habite une île « paradisiaque » qu’on y est forcément bien!
Merci ça me touche un retour comme ça! J’ai essayé de faire ressortir les mauvais côtés tout en gardant les bons, comme partout tout n’est pas tout rose ça ne veux pas dire qu’on à pas aimé notre vie là bas, on a juste pas « tout » aimé! 😉
Hello, je ne connais pas Nouméa mais ce qui est étrange ou pas c que g revu mes 1 an et demi en Martinique et guadeloupe sur pas mal de points ça se rejoint. ..bien-sûr chaque île à ses spécificités mais dans cette lecture g ré vécu aussi mes deux expériences dans les Antilles. ..g vécu bcp à l étrangers à Montréal, Bruxelles, et à Buenos aires en Argentine et socialement g toujours bien réussi à m intégrer le plus difficiles fut aux Antilles et ce n est pas faute d avoir essayé deux fois à deux époques différentes. .
Oui, c’est autrement plus parlant qu’un point de vue de touriste !
C’est bien le problème beaucoup de personne pense connaitre un pays en y allant en vacances au maximum un mois… Vivre dans un pays ou le visiter ce n’est pas du tout la même chose ! Merci 😉
merci AFNEWS je pense que c’est exactement ce qu’il faut dire, vivre dans un endroit et y passer 1 mois en vacances ce n’est pas la même chose!!!!!!!!!!!
Exactement, vivre dans un pays permet d’y voir bien plus d’aspect qu’en y allant en vacances, même si certaines personnes savent aussi très bien se mettre des oeillères même en vivant dans le pays…
Bonjour,
Je n’arrive pas a ajouter de nouveau commentaire. J’ai seulement pu répondre a un commentaire existant.
J’ai trouvé cet article intéressant, je ne connais pas encore la Nouvelle Calédonie mais j’aimerais la connaître.
Il y a plusieurs années j’envisageais de venir m’y installer puis je suis finalement venu vivre à Saint-Martin (depuis 2 ans). Je pense que ces 2 iles ont certains points commun mais aussi beaucoup de choses qui different.
Il y a une partie de ton article que je n’ai pas compris. C’est la partie dans laquelle tu explique qu’il se peut que dans les années à venir, du jour au lendemain, les non natifs de l’île doivent partir. A quoi est ce que c’est dû ? Pourquoi ce départ forcé ?
Merci a toi.
La Nouvelle-Calédonie est en demande d’indépendance. Personne ne sait vraiment comment ça va se passer si cela se produit… Un peu comme le brexit, si tu n’es pas né là bas, il se peut que ça change beaucoup de choses pour toi…
Je ne connais pas du tout saint Martin mais c’est possible que ce soit similaire sur pas mal de choses. Bonne continuation à toi