135 euros. C’est le tarif immédiat pour s’être cru plus malin que la règle : depuis le 1er juillet 2020, la trottinette électrique n’a plus sa place sur les trottoirs. Pour les moins de 12 ans, le casque est non négociable ; pour les adultes, il reste au choix. Et inutile d’espérer jouer sur la vitesse : tout modèle débridé au-delà de 25 km/h se retrouve banni de la voie publique, sans exception.
Stationner sur une place vélo ? Gare à la fausse sécurité. Les communes multiplient les restrictions d’horaire ou de zone, et la verbalisation n’est jamais bien loin.
Plan de l'article
Ce que prévoit la loi française pour les trottinettes électriques
Depuis leur arrivée dans nos rues, la réglementation trottinette électrique s’est renforcée. L’administration les range dans la catégorie EDPM (engins de déplacement personnel motorisés). Le code de la route encadre désormais chaque déplacement, imposant aux utilisateurs un ensemble de règles précises.
La vitesse, d’abord : la vitesse maximale autorisée s’arrête à 25 km/h. Dépasser ce seuil, ou bricoler son engin pour gagner quelques kilomètres-heure, c’est risquer une amende de 1500 euros et la saisie pure et simple de l’appareil. Pour le casque, la loi ne l’impose qu’aux moins de 12 ans, mais chaque conducteur doit adopter une conduite exemplaire.
La question de la responsabilité civile ne se discute pas. Pour circuler sereinement, une assurance responsabilité civile spécifique à la trottinette électrique reste incontournable. Les contrats d’assurance habitation n’intègrent pas toujours cette protection : il faut vérifier, et si besoin, souscrire au bon contrat.
Voici les principales obligations auxquelles chaque utilisateur doit se plier :
- Circuler sur le trottoir ? C’est non, sauf autorisation expresse de la mairie.
- Utiliser les pistes cyclables en priorité, ou la chaussée si la limite de vitesse ne dépasse pas 50 km/h.
- Manquer d’équipement ou d’homologation expose à une amende pouvant grimper à 135 euros.
Les règles nationales s’imposent partout, même si certaines villes ajoutent leurs propres contraintes. Connaître ce cadre, c’est éviter la mauvaise surprise et circuler en sécurité.
Où circuler en ville sans risquer une amende ?
La circulation en trottinette électrique en ville demande rigueur et anticipation. Les pistes cyclables sont la voie royale pour ces engins de déplacement personnel. On y partage l’espace avec les vélos, à une allure régulée, dans le respect du rythme urbain.
Absence de piste cyclable ? On peut alors rouler sur la chaussée, mais uniquement si la vitesse autorisée n’excède pas 50 km/h. Les grands axes et périphériques restent strictement interdits. Quant aux trottoirs, ils demeurent fermés à la circulation des trottinettes, sauf arrêté municipal spécifique, auquel cas il faut avancer « au pas » parmi les piétons.
Le stationnement mérite une attention particulière. Placez la trottinette sur un espace dédié ou à l’extrémité du trottoir, sans gêner ni les passants ni les commerçants. La moindre gêne peut coûter 135 euros.
Gardez ces principes en tête pour éviter tout faux pas :
- Piste cyclable toujours privilégiée dès qu’elle existe.
- Chaussée autorisée uniquement si limitée à 50 km/h ou moins.
- Évitez le trottoir, sauf autorisation claire de la mairie.
Circuler en ville implique d’intégrer les spécificités locales sans perdre de vue le cadre national. La vigilance au quotidien reste la meilleure défense contre l’amende et l’incident.
Quels équipements et comportements pour rouler en toute sécurité ?
En ville, chaque trajet impose sa part de prudence. Pour la trottinette électrique, certains équipements obligatoires font la différence : un casque pour les moins de 12 ans, des freins en bon état, un avertisseur sonore, des feux avant et arrière, et des éléments rétro-réfléchissants. Ces accessoires garantissent d’être vu et de pouvoir réagir à tout moment.
Quand la nuit tombe ou que la visibilité baisse, le gilet rétro-réfléchissant devient indispensable. Beaucoup négligent cet élément, à leurs risques et périls. Quant aux comportements, la rigueur s’impose : pas de téléphone, pas d’écouteurs, et une vitesse adaptée à l’environnement immédiat.
Voici quelques réflexes à adopter pour rouler sans danger :
- Contrôlez régulièrement l’état des freins et des pneus.
- Gardez le guidon à deux mains en toute circonstance.
- Anticipez les réactions des autres usagers, automobilistes, cyclistes, piétons.
La sécurité repose sur l’anticipation et le respect des autres. En cas d’accident, l’assurance responsabilité civile prend le relais, à condition d’avoir souscrit la bonne formule. Les offres spécifiques pour trottinettes électriques existent, adaptées à l’usage urbain.
Conseils pratiques pour profiter de sa trottinette tout en respectant la législation
La réglementation trottinettes électriques a été renforcée pour encadrer au mieux l’utilisation des engins de déplacement personnel motorisés. Restez toujours sur les pistes cyclables ou, à défaut, sur une chaussée ne dépassant pas 50 km/h. Les trottoirs ? Interdits, sauf si la mairie l’autorise explicitement. Enfreindre cette règle, c’est risquer une amende salée.
Votre conduite doit s’adapter en temps réel : anticipez les changements de direction, signalez-les clairement, et tenez compte de l’intensité de la circulation, surtout en centre-ville. La vigilance reste la meilleure protection face à la diversité des mobilités urbaines.
Avant chaque sortie, prenez quelques secondes pour vérifier freins et feux. Un éclairage défaillant ou un avertisseur silencieux, et c’est la porte ouverte aux problèmes, et aux sanctions. Gardez toujours sur vous une attestation d’assurance responsabilité civile : elle peut être réclamée lors d’un contrôle. Les assureurs proposent désormais des formules sur mesure pour les utilisateurs de trottinettes électriques.
En location, questionnez le service client sur la couverture incluse. Certaines plateformes l’intègrent d’office, d’autres non. Enfin, respectez les zones de stationnement prévues afin d’éviter l’amende et de faciliter la vie de tous en ville. Maîtriser ces règles, c’est garantir une cohabitation fluide, pour une mobilité urbaine sans friction.
Sur la chaussée comme sur les pistes, la trottinette impose une discipline nouvelle. Chaque trajet en ville écrit une petite histoire de mobilité moderne, à chacun d’en respecter les codes pour que l’aventure collective puisse continuer.


